Au-delà du Loto : la FDJ s’engage auprès des femmes

Au-delà du Loto : la FDJ s’engage auprès des femmes

Au-delà du Loto : la FDJ s’engage auprès des femmes

Quel est le point commun entre le Loto et le combat contre la violence machiste ? Même si, à priori, le lien ne semble pas évident, à la veille de la Journée Internationale des Droits des Femmes la FDJ vient de signer un « geste fort » pour lutter contre le harcèlement de rue : en proposant son réseau de points de vente comme « espaces safe », l’organisme de jeux veut prouver que ses compétences en lien social vont bien au-delà du Loto.

Études régionales avec l’application « Umay » 

Le dispositif a tout d’abord été testé dans plusieurs villes de France comme Nantes (Loire-Atlantique) ou Lille (Nord) : les bureaux de tabac et autres cafés-PMU qui sont des points de vente habituels du Loto s’y sont vu décerner le label de « safe place », des endroits reliés à l’application Umay et où les femmes victimes de harcèlement de rue ou d’attaques machistes peuvent directement trouver refuge.

L’application Umay se trouvait jusqu’ici connectée à de nombreux établissements – bars, magasins, boîtes de nuit – mais en y incluant ses revendeurs – qui présentent des horaires et disponibilités intéressantes de par leur condition de distributeurs du Loto – la FDJ prétend envoyer un signal symbolique.

Réunion officielle à Paris 

Et comme souvent quand il s’agit d’un lancement officiel – comme celui de  la nouvelle Loterie EuroDreams l’an dernier  – la « cérémonie » a eu lieu le 7 mars à Paris.

Pour cette occasion Stéphane Pallez, la Directrice de la FDJ, avait convoqué chez l’un de ses buralistes revendeurs du Loto un petit comité d’officiels : Pauline Vanderquand, la fondatrice de l’appli d’entraide Umay, et Aurore Bergé, la ministre chargée de l’égalité femmes-hommes, se retrouvaient ainsi à saluer l’élargissement du projet sous le regard attentif d’Éric Saucet, le gérant du bar-tabac Les Facultés (Paris VIe).

Car Stéphane Pallez en est convaincue, le rôle de la FDJ n’est pas seulement de faire gagner au Loto :
« Nos commerçants sont des artisans majeurs de la vie locale et du lien social, et en cette veille de journée internationale des droits des femmes, c’est tout un symbole et une fierté pour nous que de concrétiser un engagement fort de lutte contre les violences exercées contre les femmes. »

Des espaces et de l’entraide 

Concrètement, comment ça se passe ?

Bien sûr, les « safe places » ne seront pas réservées aux joueuses du Loto ou d’autres offres ludiques de la FDJ : les utilisatrices de l’application pourront, grâce à un système de GPS, voir quel est le commerçant de confiance le plus proche et venir s’y réfugier en cas de problème de harcèlement de rue ou d’agression physique.

Quant aux commerçants en eux-mêmes – qui sont déjà nombreux à se montrer polyvalents au niveau des services proposés – ils seront désormais formés à l’accueil de victimes potentielles, pouvant même aller jusqu’à déléguer et désigner des « personnes de confiance » pour accompagner une femme en danger sur un itinéraire donné.

Alors, « coup de pub » ou initiative réellement efficace sur le terrain ? L’avenir le dira, mais le projet est en tout cas dans la droite ligne des préoccupations de cohésion et de bienveillance sociale inhérente à de nombreuses Loteries européennes – on se souviendra par exemple de  l’action solidaire menée par le Loto Britannique  pour venir en aide au théâtre et à ses acteurs au moment de la crise sanitaire.

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