À Caudan (Morbihan) on n’avait jamais vu ça ! Une fidèle cliente du Bar du Coin de cette commune de l’agglomération Lori...
L’EuroDreams sous haute surveillance : les limitations du nouveau jeu
L’EuroDreams sous haute surveillance : les limitations du nouveau jeu
Une année ne s’est pas encore écoulée depuis le lancement de l’EuroDreams en novembre dernier, mais la nouvelle option ludique « à l’européenne » de la FDJ a déjà fait couler beaucoup d’encre (virtuelle).
Avec ses versements échelonnés et son jackpot aussi invariable que « raisonnable », la Loterie internationale se voulait à « échelle humaine » et « accessible à tous » … et pourtant ses débuts difficiles – en partie dus à une extrême vigilance de l’ANJ - en font encore le « vilain petit canard » de l’offre actuelle.
23 gagnants français
Contre vents et marées, la FDJ fait cependant bonne figure et Isabelle Césari – la porte-parole du groupe – parle d’un jeu qui a « trouvé son public », notamment dans l’hexagone.
Il faut dire que les Français sont de loin les plus représentés parmi les gagnants de l’EuroDreams – un jeu auquel participent, rappelons-le, 8 pays différents.
« En France on dénombre jusqu’à 23 gagnants de l’EuroDreams depuis les débuts du jeu, soit pratiquement un par semaine – se félicite la responsable (sans préciser si elle englobe dans ce palmarès les deux premières catégories de prix).
« Pas au niveau du Loto ! »
Interrogés face à tant d’autosatisfaction de la part de l’organisme de jeux, les principaux concernés par l’EuroDreams « sur le terrain » - joueurs et buralistes – se montrent plus circonspects :
« Pour moi l’idée d’avoir une somme qui tombe chaque mois c’est vrai que c’est plus facile à assimiler – confie Stéphanie, qui remplit « occasionnellement » quelques grilles d’EuroDreams. – Alors que de recevoir un très gros chèque d’un seul coup, j’avoue que ça me fait un peu peur. »
Christian Marie, un buraliste lyonnais, reconnaît également que le mot d’ « EuroDreams » est de plus en plus prononcé dans son bureau de tabac de la Madeleine (7e arrondissement).
« Mais c’est encore loin d’être au niveau du Loto ou de l’Euro Millions ! – conclut-il, catégorique. – Sur une semaine, ici on valide une cinquantaine de grilles seulement. »
L’ANJ sur le pied de guerre
Alors qu’on pourrait s’interroger sur les ressorts publicitaires « frileux » de la FDJ quant à sa « petite dernière », il faut savoir que les limitations de toutes sortes ont rapidement entravé la communication autour de l’EuroDreams.
En effet, l’Autorité Nationale des Jeux a tout de suite fait les « gros yeux » face au nouveau concept : l’organisme indépendant responsable de la régulation – et de la « responsabilisation » - des jeux de Loterie a notamment interdit d’associer à des fins promotionnelles les concepts de « rente » et de « revenus à vie » à la nouvelle Loterie… Afin, dit-elle, de ne pas « provoquer de confusion » avec la valeur travail.
Forcément, cela limite énormément la présentation de ces spécificités !
Un pouvoir « excessif » ?
D’autre part, les tirages exceptionnels de l’EuroDreams – pourtant prévus dès le départ par la FDJ – ne pourront débuter qu’à partir de l’année prochaine car l’ANJ a également évoqué la nécessité d’une « période d’observation » de 12 mois afin de d’évaluer les « potentiels risques d’addiction » de cette formule.
Le zèle dont fait toujours preuve cette autorité indépendante avait d’ailleurs déjà été fustigé par Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin jr., le sociologue qui verrait bien, au contraire, l’avènement d’une « Super-Loterie » soulager l’économie française…
Alors, au bout du compte, l’EuroDreams surmontera-t-il ces obstacles, et le panorama des Loteries s’ouvrira-t-il à de nouvelles expériences enrichissantes ?
En attendant, retrouvez les offres traditionnelles – et indémodables – des tirages du monde entier sur Lottery24.fr !